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LA MISERE

La vie ne se présente pas toujours sous de bons auspices pour chacun de nous. Il y a des gens qui ne font rien et tout leur revient ; par contre, il y en a d'autres qui triment sans pouvoir tirer profit. Ce sont les vicissitudes de la vie. 

La misère se divise en deux branches.

Le côté négatif

Quelqu'un qui n'a pas, ou pas suffisamment, d'argent pour vivre se verra travailler des années, mais son niveau social n'évolue pas. Toujours à la traîne. Il ne peut pas vivre comme tout le monde. S'habiller d'après la mode ; pouvoir manger à satiété le menu qui lui fait tant envie. Voyager comme ses voisins. Il devra reporter durant son parcours terrestre pour plus tard ; quand les jours seront meilleurs. 

Certains patrons profitent de la situation pour voler ces pauvres créatures. Surtout quand ces salariés sont de faibles niveaux et ne connaissent rien sur les droits du travail. 

Tromper quelqu'un sans défense. Où est le propre de l'homme ? 

Le profit que le patron a pu tirer de ce salarié esclave ne lui apportera rien. Il faut qu'il se mette en tête que, tôt ou tard, ce cumul (mauvais) s'évaporera comme une fumée. A quoi bon ?

L'esclavage est un clivage de la misère. De nos jours, des hommes continuent de faire souffrir leur prochain à leur gré. En fait, c'est l'employeur qui fait la loi ; personne ne peut l'en empêcher. Il est le roi. Et si par hasard, la justice le surprend, ce mauvais "patron" trouvera toujours des mots pour apaiser l'affaire. Ainsi, il continue sa cuisine sans se soucier des qu'en dira-t-on.

Le côté positif

La misère rend "nobles" les pauvres. C'est-à-dire que les miséreux se forgent la volonté de tenir la tête hors de l'eau ! Peu de gens aiment quémander. C'est une honte. Il y en a d'autres qui volent pour s'en sortir ou inventent des mensonges. Mais ces gens vicieux seront rattrapés tôt ou tard. En cas de guerre, ces prolétaires pourront tenir un ou deux jours sans manger. Ils n'ont pas un squelette bien enveloppé et l'on aperçoit leurs os saillants à travers leurs vêtements. Peut-être que leur santé sera préservée. Pas d'embolie pulmonaire. En cas de danger, ils pourront se déplacer plus facilement que ceux qui sont trop nourris. 

La vraie misère, ça se cache.

Avec la misère, l'on cherche sa nourriture dans la nature. Certainement pas au supermarché, on n'a pas de quoi payer. On mange ce qui nous tombe sous la main. C'est ainsi que les cuisses de grenouilles sont considérées comme un mets délicieux pour certains. 
Les insectes viendront bientôt envahir les assiettes des occidentaux. Nous sommes au balbutiement de cette nouvelle façon de manger. Maintenant, les orientaux se régalent de ces insectes frits. Il paraît que c'est un délice

Pendant le Moyen-Âge, les pauvres mangeaient des rats. Maintenant, ces rongeurs ne font plus partie de l'alimentation des occidentaux. Mais par contre, ils sont toujours d'actualité chez les orientaux. Ils en font la chasse, enlèvent leur peau, les assaisonnent, les font cuire soit au barbecue, soit en les faisant revenir et se régalent. Les asiatiques mangent aussi des crapauds. Même principe que les rats. Donc, on voit, si l'homme meurt de faim, c'est qu'il ne cherche pas ou ne veut pas changer son mode d'alimentation. J'imagine que le rat a le  même goût que le lapin. 

Pour bien manger, il faut savoir assaisonner. C'est là, la clef du mystère. On peut vous offrir une bonne viande et vous ne savez comment vous y prendre pour la cuire, vous ne  profiterez pas de ce mets.

Par contre, on peut vous donner peu de chose et vous arrivez à exciter l'appétit de quelqu'un.  Vous êtes un chef dans la pénombre. Bravo !

 

Alexandrine Pauline VERONIQUE

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